La non-mixité n’était pas un vœu des animatrices. « Ça n’est pas forcément satisfaisant, commente Dominique Le Gac. Mais la réglementation des compétitions est différente pour les filles et pour les garçons. Ça ne laisse pas de place à la mixité. » Il n’y en a pas davantage au sein du bureau : « Les papas ne s’engagent pas. Les mamans, oui. »

 

Une école de la vie

Les jeunes gymnastes passionnées participent à des compétitions. « On s’arrête aux compètes régionales », précise la présidente. Cela nécessite tout de même deux fois deux heures d’entraînement par semaine. « Il n’y a pas que les qualités physiques qui  comptent. Il faut du courage,

À LA CHANTENAYSIENNE

 de la volonté, de la persévérance. Nous, on aime qu’elles aient des bonnes bases. » Les filles qui fréquentent la Chantenaysienne viennent de tous les milieux, par le bouche à oreille. Elles ont toutes en commun d’avoir choisi la gymnastique. « C’est une école de la vie, estime Dominique Le Gac. Il faut tenir compte des autres. Les filles se font des copines et s’habituent aux compétitions. Ça les aide dans d’autres situations. »

Sans doute acquièrent-elles ici « l’esprit associatif » dont les animatrices déplorent la diminution. L’association voit, comme tant d’autres, baisser son nombre de licenciées. La faute à la “crise“, qui paralyse tout. Une plus grande salle ouvrirait des horizons. « Mais on est bien ici, de toute façon », conclut Dominique Le Gac.

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