conviennent pas à cette adolescente des années 1950, qui a passé son enfance à jouer dans les terrains et les vergers en y mangeant des pommes.

A cette époque, le quartier est de culture ouvrière. Les deux femmes se rappellent les affrontements entre « rouges » et « cathos ». Les deux camps organisaient des rencontres culturelles et festives. « Il y avait des choses qui bougeaient vraiment à ce moment-là, rappelle Monique. On n’avait pas forcément la télévision. On allait à des soirées cinéma dans les écoles, des fêtes qui duraient très tard... »

 

Toute une ambiance

« Maintenant, déplore Josiane, les trois quarts des gens ne se parlent même pas. Rue de la Convention, on avait plus de cinquante

commerces, dont quatre cafés, c’était normal ! » On ne vivait pas encore à temps compté. Fréquenter les boutiques fournissait aussi l’occasion de se rencontrer et de se régaler des spectacles qu‘y donnaient parfois des personnages pittoresques. La dernière boucherie a fermé peu avant 2000. La disparition des boutiques spécialisées a « changé l’ambiance », commente sobrement Josiane.

Les sorties collectives et les fêtes populaires obtenaient un vif succès. En particulier celles de la mi-Carême, où entreprises et commerces fermaient traditionnellement. « Tout le monde faisait la fête partout, on rentrait à pied en chantant. » Tout fournissait un prétexte à sortir. Si on allait en famille aux manifestations

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