Christine a passé son enfance à Bellevue. Elle se souvient des champs et vergers environnants, de la cour et de la pelouse où ses sœurs, ses frères et leurs petits camarades se rassemblaient.
« Les enfants étaient beaucoup dehors. Ça ne craignait rien. » Filles et garçons se côtoyaient sans ambiguïté : « On s’amusait, c’est tout. L’ambiance était sympa ».
Elles et ils se retrouvaient aussi au Centre social où se déroulaient, entre autres plaisirs partagés, des boums. Selon Christine, ce mode de rencontres festives mixtes n’existe plus.
Elle-même ne fréquentait guère les boums, préférant, et de loin, le ping pong, le vélo et déjà, le foot. Elle le pratiquait sur la pelouse jouxtant le Centre, avec ses frères.